Véronique Dugras

Présentation

Diplômée en juin 2002, Véronique DUGRAS travaille d’abord sur plusieurs structures de la région parisienne, avant de rester 2 ans à l’Hôpital d’Armentières (59). C’est là-bas que commencera réellement sa rencontre avec les consultations gynécologiques car les sages-femmes y prennent déjà une part active. Elle part ensuite à Mayotte, pour exercer dans les dispensaires de Koungou et M’Ramadoudou. Dans ces lieux isolés, les consultations de planification familiale sont courantes.

Toujours portée par une humeur vagabonde et une volonté de découvrir son métier sous d’autres angles, elle part vivre en Nouvelle-Calédonie pour 7 ans. Elle exerce au Centre Hospitalier Territorial de Nouméa, principalement en salle d’accouchement. Parallèlement à cela, elle participe activement aux EVASAN (évacuation sanitaire inter-îles et Sydney) en partenariat avec le SMUR. Elle prend alors le goût des urgences, et de la pratique de l’obstétrique dans des conditions parfois inhabituelles. En plus de sa pratique hospitalière, Véronique DUGRAS s’engage dans le monde associatif. Elle travaille alors comme formatrice bénévole auprès des infirmiers de dispensaires isolés de l’archipel des îles Vanuatu. Plusieurs missions d’enseignement en obstétrique sont alors montées principalement sur l’île de Santo. Missions qui lui donneront le goût de transmettre et d’échanger ses connaissances en faisant preuve d’ouverture d’esprit, d’adaptabilité et d’humilité.

Se fait alors sentir un besoin de formation plus universitaire. Elle effectue un DU de gynécologie préventive et contraception à la faculté Pierre et Marie Curie, à Paris entre 2013 et 2014. Son exercice en Nouvelle Calédonie lui permet de suivre des formations spécifiques sur les IST, l’approche et l’annonce du diagnostic dans ces cas précis. A son retour en France, son exercice en libéral lui fait prendre conscience de la nécessité d’associer la sexologie à la pratique de la consultation de gynécologie de prévention. Par ailleurs, une meilleure connaissance des pathologies périnéales était importante. Elle entame donc en 2015 à la faculté de Nîmes un DIU de Statique Pelvienne et un DIU de Sexologie qu’elle finira en 2018. Afin d’accompagner les patientes de son cabinet, Véronique se forme à l’IVG médicamenteuse en 2017. Depuis elle effectue régulièrement des IVG en ville, en l’absence de tout jugement et dans les limites de sa profession.

Poussée par la curiosité, le besoin d’apprendre et de comprendre, elle entame en 2023 un master2 de recherche en sciences humaines en santé à la faculté de médecine de Montpellier. Cette année riche de réflexions et de découvertes se concrétisera par la soutenance d’un mémoire de recherche : « C’est possible sans hormones ? » Analyse sociologique d’une renégociation de la norme contraceptive française. IL est question dans cette étude d’analyser les changements de méthodes contraceptives en faveur de méthode sans hormones demandées par les femmes aujourd’hui.

Véronique DUGRAS poursuit encore aujourd’hui son activité libérale, dans un petit village, au sud du département de l’Hérault.